Kenya 7
2 août 1996
Tôt, on soigne les bobos !
La veille, emmitouflés dans les sacs de couchage - les nuits sont fraîches et humides - , le plus près possible des feux de camp, nous avions pu observer les constellations de l'hémisphère sud : la Croix du Sud, Orion, le Scorpion, la Balance. L'Etoile Polaire est bien loin !
Les enfants portent comme la plupart des adultes des ornements divers aux oreilles : morceaux de bois, longues boucles d'oreille en perles de rocaille, mais aussi des tubes de médicaments ou de pellicules photos.
Les enfants posent.
Les femmes du village proposent leurs produits d'artisanat : colliers et bracelets en perles de rocaille, ceintures, outres en cuir, rungus (espèce de gourdin).
La technologie fait peur mais attise la curiosité.
Les essais rassurent : les appareils photos ne volent pas les âmes.
Les hommes "masaï" deviennent des guerriers après deux mois d'isolement et d'initiation en forêt, vers 15 ans. Ils sont ensuite intronisés par une cérémonie secrète. Les guerriers s'enduisent les cheveux et parfois le corps avec une pommade composée de graisse de chèvre et d'ocre rouge.
Leur armement se compose d'une longue lance d'environ 1.80m qui peut se détacher en trois parties, d'un rungu (une racine d'arbre dont l'arme tire le nom) et de l'inévitable bâton.
Lorenzo, notre guide et James, le guide "masaï" et chef du village dans lequel nous avons été accueilli deux jours.