Bleuet de France
En ce jour du souvenir de l'armistice du 11 novembre 1918, "une page de réclame" sur un des symboles nés de la Grande Guerre : le bleuet.
Parce que cette fleur sauvage et délicate, tout comme le coquelicot, le "poppy" choisi par la Grande-bretagne et les pays du Commonwealth, continuait de pousser sur les champs de batailles torturés, parce qu'elle représente aussi les jeunes recrues de 1915 au nouvel uniforme bleu horizon, le bleuet devient un insigne créé en 1916 par deux femmes Mme Suzanne Lenhardt, infirmière-major de l’hôpital militaire des invalides, veuve d’un capitaine d’Infanterie coloniale tué en 1915, et Mme Charlotte Malleterre, fille et femme de généraux. Toutes deux émues par les souffrances qu’endurent les blessés de guerre dont elles ont la charge, et devant la nécessité de leur redonner une place active au sein de la société, elles décident d’organiser des ateliers où ils confectionnent des bleuets dont les pétales sont en tissu et les étamines en papier journal.
Ces insignes sont vendus au public à diverses occasions et les revenus générés par cette activité permettent de donner à ces hommes un petit revenu. Elle devient un symbole de la réinsertion par le travail.