Carnuntum - le parc archéologique
Nous sommes au 3ème siècle après Jésus-Christ, toute la Pannonie a été envahie, toute, même la Gaule et son village d'irréductibles gaulois, depuis longtemps même.
De l'autre côté du limes, la frontière de l'Empire, des Barbares, pas si barbares en fait et chaque jour un peu plus gagnés, tentés par la vie "à la romaine".
Dans le parc archéologique, sur les fondations de l'antique cité, des "villas" (fermes romaines, des boutiques, des ateliers de poterie, et même de somptuex thermes ont été reconstitués. Un vrai dépaysement pour les petits comme pour les grands.
Sur le bord des fameuses voies romaines, des stèles funéraires soient purement votives, soient, contenant l'urne funéraire, s'alignent et interpellent le passant...
Deux exemples de stèles funéraires, qui mentionnent l'identité du défunt, son métier, son âge et l'identité de la personne qui a fait ériger le momument, en latin bien sûr et très souvent en grec. Le monument rond abritait l'urne.
Les thermes
Le portique qui abritait les boutiques.
Le vestiaire, où on apercoit des braies écossaises "barbares" et plus au fond un casier à chaussures. On y déposait calligae (sandales) ou chaussures fermées tout en cuir pour les échanger contre des tongs à semelles de bois.
Le scriptorium
Vue d'ensemble du vestiaire.
Des lits de déjeuner.
Des petits barbares, croisement de Goths et de Coriosolites !
Ne pas oublier d'honorer les dieux Larres ou Pénates
Le frigidarium, bain frais
Un hypocauste, chauffage par le sol. L'air chauffé par le four à bois trop chaud circule dans des galeries et conduites sous tous les sols des maisons.
L'étuve, bain chaud.
Vue d'ensemble...
Par Jupiter, ils ont dû se perdre dans les couloirs du temps ! Ahhh j'ai vu des romaines avec des lunettes et des romains en toges et baskets...
L'atelier du potier, au premier plan un tour et au fond deux fours.
Une excellente visite... Nous reviendrons visiter le musée et aussi admirer les deux aphithéâtres et l'Arc de triomphe... Là les petits barbares nous ont fait comprendre que leurs ventres criaient famine et qu'ils étaient fatigués.